* Des ateliers de théâtre et de marionnettes à l'École Saint-Michel-Archange


Écrit par : admin

Saint-Michel, samedi, le 7 avril 2012 - Le comédien et pédagogue Yanik Comeau passe quatre jours avec les élèves du premier cycle du primaire de l'École Saint-Michel-Archange (Commission scolaire des Grandes-Seigneuries) à Saint-Michel-de-Napierville pour les initier à l'univers de la marionnette, au théâtre et à l'écriture dramatique.

«C'est l'enseignante Sylvie Viau, la prof de ma fille l'an dernier, qui m'a d'abord approché,» raconte Yanik. «J'avais déjà fait quelques activités dans les classes de l'école puisque, depuis que nous sommes établis à Saint-Michel, je participe à la vie de l'école en proposant des conférences, des spectacles de lectures publiques, mon aide dans les activités. Parfois bénévolement, parfois dans le cadre du programme Culture à l'école.»

Les enseignantes de première et deuxième années souhaitaient travailler avec des marionnettes et initier leurs élèves à l'univers du théâtre. «J'ai donc commencé par mon atelier d'initiation à la marionnette où je présente les différents types de marionnettes, comment les manipuler, les faire parler,... puis, les premières années ont commencé à travailler à partir de mes courtes pièces. Pour leur part, les classes de deuxième se sont lancées dans l'écriture de mini-pièces qui seront jouées par les marionnettes, manipulées par les élèves.»

La semaine dernière, Yanik retournait à l'école pour aider les élèves de madame Sylvie à travailler leurs textes. «J'ai pris une équipe à la fois et nous avons peaufiné leurs textes, l'histoire, le dialogue.»

Yanik fera de même avec les élèves de l'autre classe de deuxième année au retour du congé de Pâques. «C'est sûr qu'en deuxième année,» raconte Yanik, «on commence à écrire alors... on ne peut pas s'attendre à des miracles, mais les élèves sont motivés et ouverts à se faire aider. C'est très stimulant !»

Au début mai, Yanik reverra les quatre groupes pour les aider au niveau de leur interprétation. Les classes de première année ont choisi, finalement, de laisser les marionnettes de côté et de faire jouer les jeunes comédiens directement devant le public... sans marionnettes et sans castelet. «Ils interprètent mes textes et c'est beau de les voir aller,» affirme Yanik. «Ils travaillent fort pour apprendre leurs répliques et les enseignantes ont demandé aux parents de s'impliquer au niveau de la lecture à la maison. C'est un beau projet !»

Les pièces, tant celles de marionnettes des classes de deuxième que celles des comédiens des classes de première, seront présentées aux parents en mai ou juin.