Un nouveau Almodóvar est toujours un événement. Je m'intéresse de loin à ce cinéaste depuis qu'on entend beaucoup parler de lui, mais je n'avais toujours pas vu un de ses films avant d'assister à une représentation de «La Mala Educatiòn». Comme la critique Manon Dumais du journal Voir, j'ai fait le rapprochement avec «Les Feluettes» de Michel Marc Bouchard, mais j'ajouterais (sans doute à cause de la passion pour le cinéma, aussi très présente dans le film) une parenté avec «Cinéma Paradiso» et «Les portes tournantes» de Francis Mankiewicz. Toutes ces oeuvres m'ont touché, marqué... et «La Mala Educatiòn» ne fait pas exception. Par moments, j'ai trouvé la réalisation un peu trop appuyée, la direction artistique un peu trop envahissante, mais mon premier Almodóvar ne sera sûrement pas mon dernier. Gael GarcÃa Bernal et Fele MartÃnez y sont magnifiques (à tout point de vue !). Le scénario est solide, une qualité essentielle lorsqu'on viraille à ce point, qu'on retrouve une histoire dans une autre histoire dans une autre... «La Mala Educatiòn» est une oeuvre troublante, un film à voir... mais pour adultes seulement, à mon sens.
Cette critique a d'abord été publiée sur le site www.voir.ca
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