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* Critique: Film «C.R.A.Z.Y.» de Jean-Marc Vallée
[ Opinions et comptes rendus | Écrit par : yanik @ 06:13am le 3rd of August ]
Le film «C.R.A.Z.Y.» de Jean-Marc Vallée est toujours projeté dans les salles de cinéma du Québec et met en vedette Marc-André Grondin, Michel Côté et Danielle Proulx.

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MOI AUSSI, JE RAJOUTE MES CINQ ÉTOILES !

J'ai vu «C.R.A.Z.Y.» le même jour que j'ai vu le film d'animation «Madagascar». «Are you crazy ?» me demanderez-vous. Oui, vous répondrai-je, mais je l'assume. Vous devinerez par le titre de mon commentaire que j'ai adoré «C.R.A.Z.Y.». Les Américains appellent ce genre d'histoire un «coming of age story». En effet, même si le titre est un acronyme créé à partir des premières lettres des prénoms de chacun des fils du couple incarné à merveille par Michel Côté et Danielle Proulx, - du plus vieux au plus jeune de surcroît (Christian, Raymond, Antoine, Zachary et Yvan) -, c'est d'abord et avant tout la quête d'identité de Zachary (l'excellent Émile Vallée jeune, puis le magnifique Marc-André Grondin) qui voit bien qu'il n'est pas comme les autres. Le scénario, non sans rappeler des films comme «Almost Famous» et «Legends of the Fall» (ce dernier pour les relations père-fils), est solide, bien ficelé et - même s'il part de plusieurs directions - réussit toujours à revenir en piste. J'ai entendu des gens souligner l'invraisemblance du personnage de la mère qui sortirait davantage des années 50-60 que des années 80. Je n'ai pas du tout été agacé par ce personnage. Au contraire. Danielle Proulx est magnifique, drôle, touchante, une vraie mère sincère et tiraillée qui fait ce qu'elle peut pour tirer son épingle du jeu. Et il existait encore des mères comme elle même dans les années 90 ! De la première image à la dernière, ce nouveau film de Jean-Marc Vallée (qui nous avait donné le si noir - c'est le cas de le dire ! - «Liste noire») nous captive, nous saisit, nous fait rire et réfléchir... et réaliser que même si la société «évolue», plus ça change, plus c'est pareil. Le fils «loser», drogué, délinquant sera toujours plus facile à accepter pour le père (il sait davantage quoi faire avec, faut croire !) que le fils qui n'est pas certain de son orientation sexuelle...

Ce commentaire a d'abord été publié sur www.voir.ca

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